Les volontaires Re’Pairs Santé déploient leurs actions sur deux axes : la prévention des risques liés aux milieux festifs et l’éducation sur de nombreux sujets de santé (addictions – des drogues aux écrans -, alimentation, hygiène, sexualité, sommeil…). Le harcèlement est également un sujet majeur abordé par les jeunes engagés.

avec le soutien de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, de la Fondation CNP Assurances et de la Fondation VINCI Autoroutes – 60 volontaires engagés dans la région pour parler santé entre jeunes.
Formés par des acteurs locaux experts – tels que l’Instance Régionale d’Education et de Promotion Santé (IREPS), Aides, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, l’Etablissement Français du Sang, le Planning familial… – les volontaires disposent d’un bagage d’informations et d’animations permettant de parler santé avec les jeunes rencontrés.
Chaque équipe de la région, composée de 4 à 12 volontaires, a ainsi touché entre 600 et 1000 jeunes en 8 mois de mission – un bilan impacté par le confinement – à travers des actions menées sous différents formats : stands dans des événements dédiés à la jeunesse, parcours santé au sein d’établissements scolaires, ateliers au sein de structures jeunesse (Foyers Jeunes Travailleurs, Missions Locales, Points Information Jeunesse…).
A distance sur Instagram depuis Valence et Roanne ou en ateliers destinés aux 9-15 ans à Clermont-Ferrand, les volontaires Re’Pairs Santé sont restés mobilisés durant le confinement, un temps où la santé prenait une large place dans l’actualité. Ils ont ainsi su trouver les mots et les images pour relayer des messages sanitaires aux jeunes et veiller également à leur bonne santé mentale durant un confinement éprouvant.
« On a tous une santé mentale et il faut en prendre soin »
Un message porté par Maïssa, Ambassadrice Santé Mentale à Lyon, qui nous présente par ailleurs sa mission aux côtés de l’Institut Jean Bergeret avec le soutien de la Fondation NEHS.
Entre pairs, les volontaires ont aussi animé à distance des sessions de formation santé auprès d’autres volontaires Unis-Cité : l’occasion d’associer santé et inventivité.
La santé par les jeunes et pour les jeunes, et si les volontaires nous en parlaient ?
« Durant mon engagement, l’intervention que mon groupe et moi avions réalisée à destination des collégiens sur les écrans est celle qui m’a le plus marquée. Une partie de l’animation était consacrée au calcul du temps passé sur leurs écrans (tablette, TV, smartphone, PC). Je me souviens de la stupéfaction générale qui s’en est suivie, et plus précisément d’un élève qui s’est rendu compte qu’il passait 60 heures par semaine sur Tiktok – application de courtes vidéos. » Carole, volontaire Re’Pairs Santé à Clermont-Ferrand.

« C’était un échange très agréable avec les jeunes, on a vraiment pu discuter, et leur apprendre des choses notamment sur les structures disponibles dans la ville. Ce qui m’a particulièrement marquée, c’est le lien qui s’est créé entre nous et les étudiants, nous avions le même âge, et nous aurions pu être à leur place. » Noémie, volontaire Re’Pairs Santé à Valence.
« J’ai remarqué que nous n’étions pas tous égaux face à l’information et notamment celle autour de la santé. De nombreux jeunes ignorent certaines informations importantes pour leur santé. Le fait que nous partagions le même âge facilite énormément le dialogue. Les jeunes se sentent plus facilement en confiance et moins jugés. Ils peuvent aussi nous apprendre des choses et c’est en ça que c’est agréable. » Doriane, volontaire Re’Pairs Santé à Valence.
Les volontaires le confirment : « échanger », un mot clef qui apporte !