Des euros pour des heureux : l’impact économique du Service Civique

Selon une étude du cabinet GoodWill-management, 1€ investi par l’Etat dans le Service Civique rapporte 1,92€ à la collectivité !

Heureuse nouvelle : l’utilité sociale du Service Civique est une réalité désormais chiffrée. Ainsi, des données peuvent être soulignées au niveau des trois grands impacts éprouvés du Service Civique. Elles présentent la dépense investie par l’Etat dans le Service Civique comme économiquement rentable et socialement remarquable :

– L’impact sur l’insertion professionnelle et le pouvoir d’achat des jeunes : Unis-Cité et l’Agence du Service Civique ont réalisé diverses études affirmant l’impact positif du Service Civique sur l’insertion professionnelle des jeunes de par le développement de la confiance en soi et de compétences transversales. Cet impact dispose désormais d’une traduction en valeur économique grâce à l’étude de GoodWill-management. Pendant le Service Civique, les jeunes gagnent également en pouvoir d’achat, tout en cotisant au système de solidarité nationale.

– L’impact sur la société des missions réalisées par les jeunes en Service Civique : les missions confiées aux volontaires, selon quatre principales thématiques (environnement, intergénérationnel, culture, éducation) ont des impacts sur leurs bénéficiaires et/ou l’environnement.

– L’impact global du dispositif sur la cohésion nationale : plus grande tendance à voter, plus grand sentiment d’appartenance à la Nation, plus forte envie d’engagement, diminution des préjugés, intérêt pour la chose publique… sont autant d’impacts du Service Civique que les études conduites par Unis-Cité comme par l’Etat ont mesurés. Le cabinet GoodWill-management n’a pu à ce stade donner une valeur économique qu’à l’un de ces impacts (le développement du bénévolat généré par l’expérience de Service Civique).

En synthèse :

Les “coûts pour l’Etat” correspondent à l’investissement actuel de l’Etat dans le Service Civique, qui couvre :
• 80% de l’indemnité mensuelle versée aux jeunes (3800€ par jeune sur 8 mois),
• leurs cotisations sociales (santé et retraite : 1900€ par jeune)
• une partie des frais de tutorat et de formation civique des jeunes (1100€ par jeune)

Les bénéfices totaux calculés par l’étude comprennent 2 des 3 niveaux d’impact, sur les jeunes et sur la société (missions réalisées par les volontaires). Ils n’incluent ni l’impact sur la cohésion nationale ni les nombreux autres impacts identifiés, dont la valorisation économique n’a pu à ce stade être calculée faute d’études fiables disponibles.

 Retrouvez la synthèse de l’étude ici-même.